Le 25 août 2011 est parue en France, aux éditions Sonatine, une enquête minutieuse et trépidante de 700 pages retraçant l’essor d’une entreprise familiale devenue entre 1984 et 2005, sous le règne de l’énigmatique et fascinant Michael Eisner, le plus vaste empire de l’entertainment : la Walt Disney Company.
James B. Stewart, avocat diplômé de Harvard, journaliste et lauréat du Pulitzer en 1988, nous offre la synthèse de milliers de documents (mails, conversations téléphoniques, courriers) et de centaines de témoignages pour expliquer comment en 4 années Michael Eisner a fait de Disney le premier studio au box office et comment son chiffre d’affaire est passé de 1,6 à 30 milliards de dollars tout en récoltant 140 Oscars en 20 ans.
Ce thriller cinémato-économique explique les succès et les échecs des productions, revient sur le développement du fonds patrimonial Disney, de l’exploitation touristique (parcs d’attractions) et des investissements dans des chaines de télévision (ABC) pour montrer comment l’histoire de cette entreprise témoigne des mutations profondes de l’industrie du spectacle.
L’auteur met en lumière ce que le patron de génie de Disney a fait de meilleur et de pire et invite le lecteur à découvrir ce qui se cache derrière l’opacité de la machine à succès.
Ce monument a mérité la déclaration suivante de Bob Woodward, journaliste à l’origine de l’affaire du Watergate : «Ce livre est tellement bon que, selon moi, plus personne n’écrira – ou n’aura même envie d’écrire – désormais sur le sujet !».
– Camille Segura
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