Le Master 2 Professionnel « Cinéma, Télévision et Nouveaux Médias » a eu l’occasion de recevoir Nicolas Brossette, jeune réalisateur français montant, pour un entretien de deux heures.
Après des études supérieures en classe préparatoire Ciné-Sup à Nantes, Nicolas Brossette s’est ensuite vu diplômé du Master 2 Droit et Économie de la Communication audiovisuelle de l’Université Paris I Panthéon Sorbonne (l’ancêtre de notre M2). Il enchaine par la suite un stage à la programmation de France 2 ainsi qu’un autre à AgatFilms où il sera assistant de production. Un véritable atout pour le jeune homme qui aimerait se lancer dans la réalisation et qui dispose ainsi des outils de la production cinématographique. C’est d’ailleurs lors de ce stage qu’il rencontre Xavier Delmas, qui accepte de produire son premier court métrage Léoléa en 2005. Deux ans plus tard, les deux hommes réitèrent leur collaboration pour Mascarade, que nous avons eu la chance de voir lors de cette séance privilégiée. Nicolas Brossette nous confie d’ailleurs qu’il n’était pas tout à fait d’accord avec le montage final.
Après voir évoqué son parcours, Nicolas Brossette nous a alors raconté la genèse de son premier long-métrage : 10 jours en or, également produit par Xavier Delmas mais également Jean-Louis Livi. Malheureusement, le film mettant en scène Franck Dubosc n’a pas rencontré son public.
Tendre et léger, 10 jours en or conte la vie de Marc Bajau qui sillonne le pays pour le compte d’une marque de vêtements. Il aime cette vie sur la route, libérée de toute contrainte et faite de rencontres d’un soir. Mais alors qu’il démarre une nouvelle tournée de promotion, sa dernière conquête s’en va en lui laissant son fils, Lucas, un petit métis de six ans…Commence alors une traversée de la France pas comme les autres, où Marc et Lucas vont croiser la route de Pierre, un retraité fantasque et envahissant, et celle de Julie, une jeune femme en errance. Au cours de cette odyssée, flanqué de son trio improbable, Marc Bajau va connaître « 10 jours en or » qui vont changer sa vie…
Au cours de cette séance nous avons alors parlé du film afin de comprendre les différents problèmes auxquels c’est heurté le réalisateur et comment le long-métrage aurait pu rencontrer le succès. Jamais amer, le réalisateur modeste et lucide, s’est montré très à l’écoute de nos remarques et a su répondre avec humour.
Une rencontre très enrichissante !
Cynthia Bertin
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