STAGES – Les cours, projets et interventions ont pris fin, place au terrain ! Retrouvez chaque semaine sur ce blog le témoignage d’un étudiant de la promotion 2016 du Master 2 Pro Cinéma Télévision Nouveaux Médias pour en savoir plus sur son insertion professionnelle.
Bonjour Jacques, dans quelle société as-tu choisi d’effectuer ton stage ? Quels y sont ton rôle et tes missions ?
Cela fait maintenant plus d’un mois que j’ai intégré le service du développement numérique de la chaîne Arte, en tant qu’assistant d’édition et de production Web.
L’équipe dont je fais partie est en charge des enrichissements des programmes de l’antenne sur Internet, ainsi que des webproductions.
Parallèlement à la tenue hebdomadaire d’une série d’articles (retours littéraires, intégration de contenus, écriture…), j’assure l’éditorialisation (c’est-à-dire, pour le fond comme pour la forme, le respect de la ligne éditoriale d’Arte) des publications sur l’ensemble des plateformes du site.
Je dois par ailleurs élaborer la stratégie de développement et de communication d’une chaîne Youtube qui sera disponible très bientôt.
Enfin, dans une perspective plus créative, je prends part à la conception de productions ou d’enrichissements numériques des programmes.
Dans le cadre de ces missions, j’entretiens une veille technologique et artistique pour identifier les implications potentielles de la chaine.
Comment ta candidature s’est-elle déroulée ?
J’ai eu la chance de participer en novembre dernier à la Masterclass « TV 3.0 » organisée par le Médiaclub. A cette occasion, j’ai rencontré Gilles Freissinier, directeur du Pôle Web d’Arte, venu présenter l’offre bi-média de la chaine et dont l’intervention m’a paru particulièrement enrichissante. Je lui ai fait part de mon intérêt pour son travail et lui ai envoyé ma candidature, avant d’avoir un rendez-vous pour un entretien.
Un mois après, j’apprenais que mon profil avait été retenu !
Pourquoi ce secteur, et au sein de ce secteur pourquoi cette société ?
L’univers des médias se réinvente chaque jour. Ce discours peut paraître banal, mais la réalité n’en est pas moins manifeste. Les usages, les supports, les intérêts changent, les technologies évoluent et par ricochet, les contenus en eux-mêmes. Les grands défis de l’audiovisuel aujourd’hui sont selon moi l’appropriation des nouveaux outils et la conquête d’Internet.
L’implication de la chaîne Arte dans ces « nouveaux médias », malgré un grand vieillissement de l’audience, me paraît particulièrement stimulante. D’autant plus quand cette implication est doublée d’un approfondissement souvent irréprochable de la qualité des programmes.
Était-ce ton vœu dès l’arrivée au Master, ou où as-tu changé d’avis entre temps ? Pourquoi ?
Je suis passionné de dessins animés. J’ai donc d’abord orienté mes recherches vers les producteurs/diffuseurs impliqués dans ce secteur et candidaté à diverses offres de stage. Mais travailler aujourd’hui chez Arte représente pour moi une opportunité unique. J’apprends énormément.
Et ça ne m’empêche en aucun cas d’entretenir ma passion. J’aurai probablement plus tard l’occasion de m’investir à nouveau dans ce domaine.
Quel retour d’expérience peux-tu nous faire à cette étape de ton stage ?
Pour l’instant, je dois dire que je suis pleinement heureux de cette expérience. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer : chaque projet est enrichissant et excitant, mon équipe bienveillante et toujours de bonne humeur.
Quels enseignements et/ou interventions du M2 t’ont le plus apporté dans le cadre de ce stage ?
Chaque matière de ce Master est intéressante et nécessaire. C’est une chance de pouvoir en quelques mois acquérir une vision aussi complète de la chaîne de valeur.
L’approfondissement de ces enseignements par des interventions professionnelles et des projets de groupe apportent un atout indispensable. J’ai personnellement beaucoup appris du cas entrepreneurial.
Le Médiaclub offre quant à lui des formations de grande qualité et l’opportunité de rencontrer des professionnels de tous corps de métiers.
Quels conseils donnerais-tu à un étudiant voulant exercer dans ce secteur ?
Donner son maximum, bien sûr, mais aussi croire à ses idées et ses choix ! Je n’ai pas une expérience très ancienne de ce milieu, mais l’impression que je m’en fais est que les rapports et les décisions sont souvent convenus, immuables. La prise de risque et les visions neuves me semblent pourtant essentielles.
Qu’espères-tu voir/faire évoluer dans ce secteur les prochaines années, et comment ?
Je trouve que nous traversons une époque où l’image prédomine, trop souvent sans son pendant essentiel : le fond, c’est-à-dire la narration, l’émotion, ou la transmission du savoir. Dans le domaine de la culture, les nouvelles technologies représentent un gigantesque potentiel d’enrichissement des contenus et l’ouverture sur de nouvelles expériences. J’aimerais m’investir dans cette perspective.
Merci Jacques !
À la semaine prochaine pour une nouvelle interview !
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