Gilles Freissinier et le digital chez Arte

Le 9 décembre dernier, le Master DMC a eu le plaisir de recevoir Gilles Freissinier, directeur du développement numérique d’Arte.

Travaillant à la fois sur l’enrichissement des contenus télévisuels sur le web et sur la création digitale, Gilles Freissinier nous a exposé les stratégies numériques d’Arte qui a permis à la chaine de passer de télévision franco-allemande à média global européen.

Le chiffre d’affaire de la chaine étant à grande majorité constitué par la redevance télévisuelle, Arte peut se vanter de ne pas dépendre des annonceurs, mais se retrouve alors chargé de justifier la redevance télévisuelle. Ainsi, les deux missions principales confiées au digital sont de favoriser l’accès aux programmes d’Arte et de proposer un contenu numérique natif original.

Afin de favoriser l’accès aux programmes d’Arte, en linéaire ou sur le replay, Freissinier et son équipe se chargent de promouvoir les contenus (community management) ainsi que d’adapter les formats aux multiples réseaux, dans une logique d’hyperdistribution. Cette stratégie permet alors une visibilité plus grande, si l’on veille bien à ce que l’identité de la chaîne ne disparaisse pas.

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Quant à la création native, issue d’ Arte Creative, on découvre une offre pléthorique : magazines web (Bits, Blow Up, Episode,Tutotal), fictions courtes (Ploup), fictions participatives, fictions sonores (Crackopolis sur Arte Radio), jeux vidéos (Sens, Type Rider), et même de la réalité virtuelle (I,Phillip ou encore Notes on Blindness).

On peut noter que ces dernières créations en VR , encore considérés comme « niche », font l’objet d’une reconnaissance internationale qui pose alors la question du rôle d’une chaine publique dans la création et son rapport à la population française.

Durant toute la présentation et l’échange qui s’en est suivi, chacun a pu observer un ou des contenus chers à leurs cœurs ou qui les ont vivement interpellé tant la proposition créative d’Arte est riche, c’est ce qui fait, selon nous, la force de la chaîne franco-allemande.

Merci encore à Gilles Freissinier pour son intervention !

 

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