Jeudi 25 octobre 2018, les étudiants du Master ont rencontré Thomas Triboit, invité par Mathieu Ageron lors de son cours « Produire un long-métrage ».
Diplômé d’un Master en droit des affaires (Panthéon Assas), Thomas Triboit intègre finalement l’EM Lyon.
À la suite d’expériences professionnelles en tant qu’analyste et consultant, il rejoint la Sofica Backup Films. Cette expérience compte parmi les étapes déterminantes de son parcours professionnel, à l’image d’un échange universitaire au Danemark et de certaines rencontres clés. Effectivement, c’est à Backup Films que M. Triboit se familiarise avec les montages financiers complexes qui permettent la concrétisation de plusieurs projets cinématographiques.
Après un passage très riche d’enseignements à Heska Production (pendant lequel il travaille comme directeur de production), il rejoint la structure de Laurence Lascary (De l’Autre Coté du Périph’) en tant qu’administrateur de production, et travaille notamment sur un documentaire France 2 (Nos mères, nos daronnes).
M. Triboit est ensuite recruté chez Wild Bunch TV, où il dirige les acquisitions d’un département nouvellement créé, spécialisé dans la distribution internationale de séries TV.
Enfin, il arrive en février 2018 chez Orange Studio, et devient Responsable du Département Séries. En charge du développement et des coproductions, M. Triboit étudie et évalue des scripts et des scénarios, en lien étroit avec les chaines OCS du groupe, afin de diffuser sur les chaines du groupe un contenu sophistiqué.
M. Triboit nous a livré ses observations et ses analyses sur la production de séries au niveau mondial, ainsi que de précieux conseils concernant l’univers de la production. Capable de concilier des impératifs financiers et une exigence juridique tout en laissant s’exprimer librement les créateurs, le métier de producteur requiert de nombreuses qualités, avant tout humaines. Thomas Triboit nous a invités à développer nos réseaux professionnels, ainsi qu’à nous interroger sur la place que nous voulions occuper dans les industries que nous convoitons, en prenant en compte les réalités du terrain et nos aspirations profondes.
Par Chloé Guilhem.
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