Vendredi 2 novembre, à l’occasion de son cours sur l’intelligence artificielle, Catherine Pitard a invité William Eldin, fondateur et CEO de XXII Group, une entreprise spécialisée dans la deep tech.
Le mot d’ordre dans le domaine de la deep tech ? Repousser les frontières technologiques grâce à des avancées scientifiques permettant de créer de véritables ruptures. Ainsi, XXII Group cherche à développer des technologies basées sur l’intelligence artificielle pour augmenter l’humain. Ses fers de lance sont la réalité virtuelle, la réalité augmentée, la vision et enfin les neurosciences.
Avant d’investir et de monter XXII Group en 2015, William Eldin a monté un réseau de magasins vendant des boîtiers de détection de radars sur la route puis a rejoint dès 2005 Coyote System. Il y a trois ans, il investit dans XXII Group qu’il monte en compagnie d’un ami d’enfance, Damien Mulhem. En un an et demi, la société implantée à Suresnes est passée de 15 à 63 personnes. Aujourd’hui, elle est présente à Hong Kong et à Seattle.
La séance de vendredi a permis à William Eldin de faire un (très) rapide tour d’horizon de l’IA : ce qu’elle est et ce qu’elle pourrait permettre à l’humain une fois développée et surtout comprise. L’accent a tout particulièrement été mis sur les applications de l’IA dans la branche de la vision (les trois autres secteurs de l’IA étant le big data, le natural language processing et la robotique). La puissance de calcul d’aujourd’hui et des prochaines années commence à permettre de proposer de véritables solutions par la vision. Les cartes graphiques actuelles sont aptes à nous regarder évoluer dans un espace, déterminer que l’on est un ensemble d’articulations et même calculer nos mouvements.
Pour William Eldin, il ne faut pas avoir peur ni de l’IA, ni de son avancée. Il s’agit d’un outil qui va vite et qui peut aller loin, certes, mais il s’agit d’un outil long à développer et que peu de personnes peuvent gérer et comprendre à l’heure actuelle. L’enjeu, selon William Eldin – qui rappelle que la France possède d’excellentes écoles et parmi les meilleurs ingénieurs en intelligence artificielle – repose donc dans l’éducation au sujet de l’IA afin de la démystifier des dangers et des craintes auxquelles elle peut être associée.
Les étudiants du master DMC tiennent à remercier Catherine Pitard pour avoir organisé cette rencontre ainsi que William Eldin pour sa participation extrêmement intéressante riche d’échanges et de partage de son expérience.
Par Maxime Duchateau
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